Les Amis du Cher Canalisé
Les Amis du Cher Canalisé

DE MERINCHAL A LA LOIRE

Le CHER prend sa source à Mérinchal dans le département de la Creuse, à 717m d'altitude sur le plateau de Combraille dans le massif central (région naturelle granitique). C'est le deuxième plus grand affluent de la Loire après l'Allier.

 

 

Le lit du Cher peut se diviser en 3 parties : le Cher Torrentiel, le Cher Sauvage et le Cher Canalisé ou navigable. Le Cher Sauvage fut classé comme flottable, du moulin d'Enchaume jusqu'à Vierzon, et comme navigable, de Vierzon à la confluence avec la Loire, sur un parcours de 151 km divisé en 3 sections:

  • Section 1: de Vierzon à Noyers-sur-Cher, soit 71 km; Abandonné totalement par la batellerie, qui empruntait pour ce trajet le Canal de Berry, latéral à la rivière.
  • Section 2: de Noyers-sur-Cher à Rochepinard (barrage de Tours), soit 62 km, 16 barrages éclusés. C'est le Cher canalisé.
  • Section 3: du barrage de Tours à la confluence, à Villandry, soit 21 km avec deux barrages à pertuis difficiles. A l'origine, la confluence de la Loire et du Cher se situait plus en aval sur la commune de Bréhémont. Pour des problèmes de navigation, cette section de la rivière appelée "Vieux Cher" fut court-circuitée en 1778. Le Cher arrose au passage 117 communes et 6 anciennes provinces: Auvergne, Limousin, Bourbonnais, Berry, Marche et Touraine.

 

 

  • LE CHER TORRENTIEL: c'est sur 43 kilomètres, le parcours de sa source jusqu'au barrage de Rochebut : pentes importantes, terrain imperméable,confluence de cours d'eau de taille voisine au Cher : La Voireuse, et surtout la Tardes, une configuration de vallée encaissée avec absence de zones inondables.
  • LE CHER SAUVAGE: du barrage de Rochebut jusqu'à Vierzon. La physionomie change : pentes réduites, méandres, longs tronçons sans affluents notables, à part l'Aumance, L'Yèvre grossie de l'Auron, la Sauldre, l'Arnon et le Fouzon. Le fond du val est plat, d'une largeur de 2km environ, avec phénomène d'amortissement des crues,
  • LE CHER CANALISE: de l'écluse de jonction avec le Canal de Berry ( Noyers sur Cher) jusqu'à Tours, au barrage de Rochepinard. Il est suivi de biefs délimités par des moulins et le barrage de Savonnières, vestiges d'ouvrages datant d'avant la canalisation. Les 25 derniers kilomètres s'écoulent dans le lit majeur de la Loire à partir de Larçay. La plaine d'inondation s'étend pour atteindre 4 km de large. L'agglomération de Tours à fait l'objet d'une protection importante avec une ceinture de digues.

LE NOM DE LA RIVIÈRE

Comme la plupart des rivières de France, le Cher a conservé le nom, ou tout au moins sa racine, qu'il avait lors de l'invasion des Celtes (les Gaulois, comme les a appelés César). Ils étaient arrivés par vagues successives dans l’Hexagone à partir des 10ème - 8ème siècle avant notre ère. Pour le Cher, la racine *car* serait la base de son nom. Elle signifierait pierres, rochers, cailloux sur lesquels dévale la rivière. Son origine serait donc pré-celtique.  Au cours des âges le nom usuel a évolué, mais sa base est restée lisible : on trouve Cares au IVème siècle, Carus, puis Char ou Chard, et enfin Cher. Il faut noter que dans le Haut Cher, au début de son cours, dans le parler local, le Cher se nomme "Char". Ici, dans la basse vallée berrichonne du Cher, jusqu'à Montrichard, il y a encore 50 ans, de vieilles personnes l'appelaient "Char". dans les premiers 20km de son cours on trouve encore la même racine dans le nom des communes de Char et Chambonchard. Plus bas, Chabris signifiait "pont sur le Cher".

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